Les avantages de la franchise commerciale
Choisir la franchise présente évidemmet de nombreux avantages, qui expliquent son succès. En voici les principaux :
Un taux de réussite supérieur à la création en solo
C’est l’argument numéro 1 en faveur de la franchise. En démarrant sous l’enseigne d’un réseau établi, le franchisé limite le risque entrepreneurial.
Les études le prouvent : environ 90 % des franchisés sont toujours en activité au bout de 5 ans, alors que, sur la même période, à peine 60 % des entreprises créées hors réseau franchisé survivent. Autrement dit, ouvrir en franchise double presque les chances de passer le cap critique des premières années. Ce meilleur taux de pérennité s’explique par les autres avantages ci-dessous (notoriété, accompagnement…), qui sécurisent le lancement de l’entreprise.
Un concept éprouvé et une notoriété immédiate
En rejoignant un réseau, le franchisé exploite une marque généralement déjà reconnue du grand public, ce qui permet d’attirer une clientèle plus rapidement qu’avec une enseigne inconnue. Il bénéficie d’un savoir-faire rodé et d’un modèle économique ayant fait ses preuves sur d’autres points de vente. Par exemple, 3 franchises sur 4 en France existent depuis plus de 15 ans – un gage de maturité du concept et de stabilité du réseau. Le franchisé n’a donc pas à « essuyer les plâtres » d’un concept incertain : il réplique une recette qui marche, avec l’appui du franchiseur pour adapter le modèle à son secteur local.
De plus, la tête de réseau mène souvent des actions marketing nationales dont chaque franchisé profite (publicité TV, campagnes digitales, etc.), renforçant la visibilité de chaque point de vente.
Un accompagnement, une formation et des outils clés en main
Contrairement à un entrepreneur indépendant qui démarre de zéro, le franchisé est formé et entouré dès le départ. La plupart des franchiseurs assurent une formation initiale complète (produits, techniques de vente, gestion…) et un support continu (conseils, assistance technique, animations commerciales). Cela rend la création d’entreprise accessible y compris à des néophytes ou des personnes en reconversion.
D’ailleurs, 76 % des franchisés étaient salariés avant de se lancer et 48 % ont même changé de secteur d’activité en devenant franchisés, grâce au transfert de savoir-faire opéré par l’enseigne et à l’accompagnement proposé.
Faire partie d’un réseau permet également de partager les expériences avec d’autres franchisés : on intègre une « famille » qui échange bonnes pratiques et conseils, ce qui rompt l’isolement de l’entrepreneur.
En somme, le franchisé est indépendant juridiquement, mais pas seul : il pilote son affaire tout en profitant des ressources et de l’expertise du réseau.
Des résultats plus prévisibles et un accès facilité au financement
Encore une fois, grâce à la réputation de la franchise et aux chiffres dont dispose déjà le franchiseur (performances des autres points de vente du réseau), il est plus facile de bâtir un prévisionnel financier solide.
Une franchise bien implantée peut indiquer à un candidat franchisé le chiffre d’affaires moyen réalisable au bout de 1 an, 3 ans, etc., sur la base des unités existantes. Les banques sont souvent plus enclines à financer un projet en franchise, justement parce que le concept est éprouvé et qu’il existe des benchmarks de performance.
Selon la Fédération française de la franchise, le secteur a généré 76,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022, preuve de son poids économique ; cet argument de crédibilité peut rassurer les investisseurs et partenaires financiers. Par ailleurs, le franchiseur apporte généralement une assistance dans le montage du dossier (business plan, recherche de locaux, démarches administratives), ce qui accélère le démarrage et augmente les chances de succès.
Ces avantages expliquent pourquoi la franchise est perçue comme un modèle « gagnant-gagnant » pour entreprendre.
Comme le résume Véronique Discours-Buhot, déléguée générale de la FFF : « la franchise apporte sécurité et sérénité aux entrepreneurs, en profitant du savoir-faire d’une enseigne […] indéniablement un modèle d’avenir dont doivent se saisir les entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain ».
Pour autant, il ne s’agit pas d’une formule magique : la franchise comporte aussi des contraintes et des coûts qu’il faut bien avoir en tête avant de se lancer.
Les inconvénients de la franchise commerciale
Si la franchise offre un cadre rassurant, elle impose en contrepartie un certain nombre de contraintes. Voici les principaux inconvénients à considérer :
Un investissement initial et des frais récurrents conséquents
Rejoindre un réseau rentable nécessite un apport financier important. Le franchisé doit s’acquitter d’un droit d’entrée (ou redevance initiale) pour intégrer l’enseigne.
En moyenne, ce droit d’entrée se situe entre 10 000 et 50 000 € selon la notoriété de la marque et le secteur d’activité.
À cela s’ajoute l’investissement global de départ (aménagement du local, stock initial, matériel, trésorerie de démarrage…). Selon une enquête de la FFF, cet investissement total s’élève à plus de 100 000 € pour près de la moitié des projets de franchise, et dépasse même 500 000 € dans 1 cas sur 10
Concrètement, cela signifie qu’ouvrir une franchise dans des secteurs comme la restauration, le prêt-à-porter ou le fitness peut nécessiter plusieurs centaines de milliers d’euros. Les banques exigent généralement que le porteur de projet apporte 25 à 50 % des fonds en capital propre, ce qui limite l’accès à la franchise aux entrepreneurs disposant d’une assise financière suffisante (ou capables de la réunir).
Par ailleurs, au-delà de l’investissement initial, le franchisé doit payer des redevances périodiques tout au long de son contrat : il s’agit souvent d’un pourcentage du chiffre d’affaires (en moyenne 2 à 6 % du CA HT) reversé au franchiseur, ainsi que d’une éventuelle redevance publicitaire (souvent ~1 à 2 % du CA) pour la communication nationale de la marque. Ces prélèvements réduisent sa marge bénéficiaire et doivent être intégrés dans le calcul de rentabilité.
En somme, créer en franchise coûte plus cher au départ que de créer sa propre affaire de manière indépendante, et il faut accepter de partager une partie de son chiffre d’affaires chaque mois.
Une autonomie limitée et des règles à respecter
Devenir franchisé, c’est aussi s’engager à suivre les directives du franchiseur.
Le contrat de franchise encadre strictement l’usage de la marque et du concept : le franchisé doit appliquer les méthodes commerciales, la politique tarifaire, le merchandising, etc., définis par la tête de réseau.
Sa marge de manœuvre pour innover ou s’écarter du modèle est donc très réduite – en contrepartie, c’est ce cadre qui garantit l’homogénéité et le succès du concept. Dans la pratique, le contrat est souvent un contrat d’adhésion, c’est-à-dire rédigé par le franchiseur avec des clauses peu négociables. Le franchisé ne peut généralement pas modifier les conditions (durée du contrat, territoire d’exclusivité, conditions de résiliation…) et doit accepter en bloc les règles du jeu.
Il y a donc une perte d’indépendance par rapport à un entrepreneur « classique » : impossible, par exemple, de changer de logo, de fournisseur principal ou de lancer un produit hors cadre sans l’aval de la marque.
Par ailleurs, le franchiseur impose parfois des décisions impactant le franchisé : rénovations obligatoires du point de vente pour suivre la nouvelle charte graphique, participation financière à des campagnes marketing nationales, approvisionnement imposé via la centrale d’achat du réseau (parfois à un coût supérieur au marché libre)…
Toutes ces obligations peuvent être perçues comme des contraintes lourdes si le franchisé a un esprit très indépendant. Il faut donc être prêt à suivre une discipline commune et à renoncer à une part de liberté stratégique en échange de la réussite collective du réseau.
Le risque lié au franchiseur ou au réseau
Si le franchisé profite de l’image de l’enseigne, il subit aussi les éventuels revers de celle-ci.
En cas de faillite du franchiseur, le franchisé peut se retrouver isolé du jour au lendemain, sans support ni approvisionnement (même s’il reste propriétaire de son commerce).
De même, une erreur de stratégie du franchiseur (mauvais choix de nouveaux produits, politique de prix inadéquate, etc.) ou un scandale affectant la marque (problème sanitaire, bad buzz) aura des répercussions directes sur l’activité de chaque franchisé, qui n’a aucune prise sur ces décisions ou événements.
Autre aspect à considérer : la durée d’engagement. Un contrat de franchise dure en moyenne 5 à 7 ans minimum, parfois plus ; il peut être délicat d’en sortir avant son terme sans pénalités. Le franchisé est lié à son réseau pour un certain temps, avec l’espoir que l’enseigne continue de bien performer.
Enfin, n’oublions pas que tout le monde n’est pas fait pour être franchisé : il faut avoir l’esprit réseau, accepter de « jouer collectif » et de se conformer aux standards d’autrui.
Les entrepreneurs très créatifs ou indépendants dans l’âme pourraient vivre ces contraintes comme un carcan. Il est donc essentiel de bien analyser le contrat, de discuter avec d’autres franchisés du réseau en amont, et de s’assurer que les valeurs de l’enseigne correspondent aux siennes, avant de s’engager.
En résumé, la franchise est un équilibre à trouver entre la sécurité apportée par le réseau et la liberté de l’entrepreneur. La grande majorité des franchisés s’estiment satisfaits de ce compromis (on l’a vu, 92 % recommandent ce modèle), mais il convient d’entrer dans la franchise en toute connaissance de cause. Une préparation sérieuse, tant sur le plan financier que stratégique, est indispensable pour tirer le meilleur parti des avantages tout en atténuant les inconvénients. À ce titre, bien choisir son franchiseur et son emplacement sont deux éléments critiques.
C’est sur ce dernier point qu’intervient notamment le géomarketing, et en particulier une solution comme Mygeomarket, qui peut faire la différence dans le succès d’un projet de franchise.
La plateforme géomarketing de Mygeomarket et notre positionnement sur le sujet de la franchise commerciale
Le succès d’une franchise dépend étroitement de la qualité de son maillage territorial. C’est là qu’intervient Mygeomarket, notre plateforme géomarketing pensée pour accompagner les réseaux commerciaux dans leur expansion.
Concrètement, Mygeomarket permet de réaliser, en quelques clics, des études de marché et des États Locaux de Marché (ELM) indispensables à l’ouverture de toute nouvelle franchise. L’outil agrège des données clés (démographie, concurrence, flux de consommation…) pour identifier les emplacements à fort potentiel et évaluer la zone de chalandise d’un futur point de vente.
Grâce à des analyses cartographiques et statistiques, le franchiseur peut ainsi dimensionner le marché local, repérer les zones encore vierges et optimiser la distribution de ses points de vente.
En plus de faciliter la prise de décision, Mygeomarket s’impose comme un atout de crédibilité auprès des candidats à la franchise et des partenaires financiers : la plateforme fournit des rapports professionnels fiables, qui étayent les business plans et réduisent l’incertitude quant au chiffre d’affaires prévisionnel.
Elle propose également un suivi en temps réel du déploiement de chaque projet, ce qui favorise la cohérence et la réactivité du réseau.
Au-delà de l’implantation initiale, Mygeomarket accompagne les franchiseurs dans la consolidation de leur maillage : il devient plus simple de détecter les zones de cannibalisation potentielle ou, à l’inverse, d’identifier des opportunités de croissance mal exploitées.
Réseaux matures ou concepts émergents y trouvent leur compte : tout projet de franchise peut s’appuyer sur Mygeomarket pour capitaliser sur des données objectives, fiabiliser ses choix et bâtir un réseau performant.